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Actitudes

Pourquoi c'est important

Peu de gens échappent au travail d’équipe. C’est dire l’importance d’apprendre à coopérer. Malheureusement, tout le monde n’y parvient pas dans la même mesure, et les conséquences de ces difficultés sont nombreuses et handicapantes.

Reconnaissons que ce n’est pas toujours simple. Du reste, il convient de souligner que le travail d’équipe n’est pas exactement synonyme du travail en groupe.

La différence réside dans le niveau d’interdépendance des personnes: le travail d’équipe requiert un niveau particulièrement élevé de confiance, de respect et de sens de la responsabilité individuelle et collective.

Quelques idées pour développer cette dimension avec votre équipe

Les choses à faire

  • Créez un « contrat d’équipe » relatif à la confiance et à la fiabilité. L’efficacité globale d’un groupe repose sur sa capacité à coordonner les contributions de ses membres. Vous pouvez y contribuer en proposant des standards communs (sorte de « contrat ») pour ce qui est de la responsabilité, de la fiabilité et de la confiance mutuelle. Chaque personne doit savoir comment se comporter et communiquer, en particulier lorsqu’elle a besoin d’aide pour effectuer une tâche dont dépend l’équipe.
  • Soyez ouvert et encouragez la diversité. Le travail d’équipe est avant tout une source d’enrichissement, grâce au partage de compétences et à l’échange d’idées qu’il permet. Les équipes inclusives vont encore plus loin en adoptant une approche positive de la diversité. Elles accueillent avec tact les différents points de vue, émettant des remarques constructives (et non destructives). Cela leur permet de tirer le meilleur parti des contributions de leurs membres.
  • Créer des occasions d’accomplir un vrai travail commun. Ne vous contentez pas de simples réunions d’équipe. Osez organiser des séances un peu plus amusantes, plus signifiantes, pour engager tout le monde dans la quête des objectifs communs. Envisagez aussi le partage du travail et l’observation en situation réelle pour renforcer la fiabilité des équipes.
  • Offrez une aide spontanée à vos collègues. Tout le monde a besoin d’un petit coup de main de temps à autre. La fiabilité d’une équipe peut se mesurer à la disposition de ses membres à s’entraider. Il s’agit souvent de petites choses: relire un rapport important avant que votre voisin(e) de bureau ne l’envoie à qui de droit, renoncer à sa pause-café pour en dépanner un(e) autre collègue…

Ce qu’il faut éviter

  • Devenir trop dépendant, hypercohésif. Quand les initiatives personnelles doivent systématiquement être validées par l’ensemble du groupe avant d’être mises en œuvre, il ne faut pas s’étonner si tout va lentement. De nombreux projets risquent d’être bloqués à divers niveaux. Ne cherchez pas à résoudre collectivement tous les problèmes; parfois, une intervention individuelle suffit!
  • Blâmer les autres quand ils ne tiennent pas leurs promesses. Ayez plutôt de l’empathie. Personne n’est à l’abri d’une mauvaise journée – alors, mettez-vous à la place de l’autre. Rappelez-vous que les gens sont parfois confrontés à des difficultés personnelles ou familiales. Essayez de comprendre ce qu’ils ressentent, pourquoi ils ont agi de telle ou telle ou manière, et réagissez en conséquence.
  • Critiquer les gens derrière leur dos. Soyez sincère. Si quelque chose ne tourne pas rond, ou si vous n’êtes pas d’accord, dites-le soit à l’équipe, soit à la personne concernée, en fonction de la situation. L’honnêteté, la franchise sont indispensables aux bonnes relations humaines.
  • Annoncer les succès de l’équipe en utilisant la première personne du singulier, au lieu de commencer par « nous ». Il n’est pas juste de s’attribuer le mérite d’une réussite collective. La règle devrait être de reconnaître ses principaux contributeurs et de complimenter les personnes qui ont concrètement accompli le travail. L’ensemble des responsables doit être invité à partager la scène.
  • Laisser les personnes extraverties dominer l’équipe. On dit souvent que la communication consiste autant à écouter qu’à parler. Pourtant, dans la plupart des équipes, il y a des gens qui parlent trop et d’autres pas assez – mais il y a surtout des personnes qui n’écoutent pas suffisamment. Il est facile de tomber dans ce piège. Il m’est souvent arrivé d’assister à la scène suivante: un groupe discute d’un problème, la personne la plus discrète comprend et entreprend d’expliquer aux autres qu’elle connaît la solution, mais parce qu’elle est d’un naturel réservé, ou qu’elle est nouvelle, on ne la laisse pas aller jusqu’au bout. En général, elle se résigne et l’équipe finit par trouver la réponse. Sauf qu’elle aurait pu la découvrir bien plus tôt, si elle avait été capable d’écoute ou si la personne timide avait parlé avec plus d’assurance.

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